Ce groupe fonctionne en RESEAU, sur le principe de VARIETE. Avec l'augmentation de la variété, la combinatoire des interactions change et le réseau s'enrichit d'une plus grande capacité d'ouverture liée à sa complexité. De ce fait l'identification de l'intérêt personnel de ceux qui s'y associent, trouve aisément à se réaliser et à produire autant de moteurs qui, à leur tour, s'inscrivent dans ce processus général de développement innovant 1.- Ce réseau/variété d'une trentaine de personnes se réunit chez des particuliers, à l'Université, dans des cafés. Ce vagabondage est lié, pour partie, aux conditions économiques de l'Association mais contribue à une détermination personnelle à se penser comme appartenant à un réseau. La messagerie électronique contribue largement à la « reliance » des proches et des plus lointains participants.
2.- Ce réseu/variété permet la discussion sur les thèmes amenés par les uns
et les autres (accompagnés également de leurs amis spécialistes). C'est un
peu, au sens positif du terme, une déconstruction plutôt qu'un
approfondissement théorique, mais où la réflexion personnelle reste
maîtresse du jeu :
3.- Ce réseau/variété essaye de mener une action sur son environnement par
des projets : Ce groupe n'est pas « en réseau », il essaye de vivre en réseau. Nous ne sommes pas dans l'a mouvance de l'efficacité, encore moins dans celle de la compétition, nous sommes « en marche » ... Qu'il soit tribun ou bégayant l'autre a droit de cité (ou de réseau si l'on veut!), sa parole , même manquée , plus que tout autre stockage formalisé contribue à notre enrichissement . On admet que l'émergence est lente, pleine de confusions, d'interrogations personnelles, de compréhension ratées de cet autre.... on a donc l'intelligence de la patience. Même si l'on parle beaucoup de variété, d'interaction, d'émergence, d'ordre/désordre, d'organisation et même de système, on sait que leur pratique quotidienne est difficile et qu'on ne peut en reconnaître les effets que dans l'autre .... autre noeud du réseau ! ============================ Un texte de F. Nietzsche « Ce sont les esprits les plus forts et les plus méchants qui ont, jusqu'à présent, fait faire les plus grands progrès à l'humanité : sans cesse ils ont rallumé les passions qui s'endormaient - toute société organisée endort les passions - sans cesse ils ont réveillé le sens de la comparaison (compétition),de la contradiction (conflit), le plaisir de ce qui est neuf (technologie),osé (sexe), de ce qui n'a pas encore été tenté, ils ont forcé les hommes à opposer opinion à opinion, type idéal à type idéal. Par les armes, par le renversement des bonnes frontières, par la violation de la piété, le plus souvent : mais aussi par de nouvelles religions et de nouvelles morales ! On trouve la même « méchanceté » dans l'âme de tous les professeurs et de tous les prédicateurs de ce qui est neuf, - cette méchanceté qui jette le discrédit sur un conquérant, même lorsqu'elle s'exprime d'une façon plus subtile et ne met pas tout de suite les muscles en mouvement, ce qui d'ailleurs fait diminuer le discrédit ! Ce qui est neuf, cependant, est de toute façon le mal, étant ceci qui conquiert et peut renverser les vieilles bornes et les piétés anciennes; et ce n'est que ce qui est ancien qui puisse être le bien ! Les hommes de bien de toutes les époques ont été ceux qui ont approfondi les vieilles idées pour leur faire porter des fruits, les cultivateurs de l'esprit. Mais toute terre finit par être épuisée et il faut que toujours revienne le soc de la charrue du mal. Il existe aujourd'hui une doctrine de la morale foncièrement erronnée, très en vogue en Angleterre, d'après laquelle, les jugements « bien » et « mal » traduisent l'accumulation des expériences sur ce qui est « adéquat » et « inadéquat » ; selon cette doctrine on appelle « bien »ce qui conserve l'espèce et « mal » ce qui est nuisible à l'espèce. Mais en réalité les mauvais instincts sont aussi adéquats, aussi utiles à l'espèce et aussi indispensables que les bons : - si ce n'est que leur fonction est différente. » (Le gai savoir, F. N.) ============================ EVOLUTION - REGULATION (perspectives d'Andé ?)
Il est donc souhaitable, Nous sommes les artisans, à titre personnel et/ou collectif, d'émergences possibles qui pourraient changer ce cercle vicieux en spirale d'espoir. Mais qu'il s'agisse de « moi et les autres », de « l'un et le multiple » nous sommes toujours dans le chantier de Sisyphe. ============================ Tout venant ...
St François commencait par nourrir les bébés abandonnés dans la « niche »
avant de leur demander s'il étaient chrétiens //
La cigale ayant chanté tout l'été se trouva fort d ÉporvuE quand la bise
fput venuE ... Un essai, un échec ... Cher Monsieur le Président, Comme convenu lors de notre discussion au C.A. du 20 septembre dernier, je vous présente le contexte d'une « relation possible » entre : « La Maison Française of Columbia University » et l'AFSCET. Nous devons cette initiative à Monsieur Gaston PHILIPPE qui fait partie de notre groupe Afscet-Café. Il est actuellement en poste à New York. Pour le compte de la Société Générale, il est en charge de l'organisation des agences d'Asie. Ses voyages lui permettent de passer assez souvent à Paris. Le 13 juillet dernier, PHILIPPE a rencontré Eric ORMSBY, président de l'Association. Celui-ci est très intéressé par une coopération (connexion) avec l'AFSCET. Il faudrait définir des thèmes qui intéresseraient les professeurs et les étudiants de CU et les lui soumettre. Cela permettrait d'interconnecter les Départements de CU, chaque discipline étant assez autonome et séparée ... On pourrait même envisager un séminaire à New York en 2 002 / 2 003 ... où nous serions hébergés par l'association, mais cela demande antérieurement une planification, buen sûr ! ... Concrètement, aujourd'hui, il me semble que l'on pourrait renforcer cette première entrevue avec le représentant de l'Association en présentant l'Afscet dans ses grandes lignes ( Statut, principes, fondements méthodolots noyaux de fidèles démontre qu'il faut délibérément révolutionner des pratiques Des voeux qui ne seraient pas pieux. La question obsessionnelle est bien : quelle demande ? A la variété immense des demandes il faut offrir la variété infinie de la découverte des autres, de ces hommes de notre temps qui parlent de leur pratique certes, mais dans leur contexte de vie, là où sont intimement noués la physique, la biologie et l'anthroposocial. Ce futur participant, que l'on espère, a été sensible à Tchernobyl et aux conflits mondiaux, aux manipulations génétiques, à l'évolution des moeurs qui a ébranlé ses convictions ou désespéré ses aspirations, au casse-tête de la santé, aux affres du chômage ... et il lui a fallu continuer à vivre son activité, c'est-à-dire continuer à rechercher à être reconnu par cette société, soutenu par cette soif de savoir et d'amour au sujet de laquelle il n'a guère l'occasion, et le lieu, de s'exprimer librement. On croit déjà entendre le : « et moi...et moi? ... » de Guy Béard.
Il faut donc retourner le problème en imaginant d'autres dispositions.
L'élitisme de nos conférenciers est nécessaire, mais si l'on veut bien
penser nos principes cela implique quelque part un contre-élitisme que i ne
peut se trouver que dans le hors lieu, le hors sujet, les « non-dit du
laisser dire ».! ============================ Un dire ami ... Je me suis arrêtée à mon enfance, et mes 6 ans ont resurgi avec cette lecture. J'ai lu les livres de « grands » quand ma vie devenait insupportable et quelques années après j'ai arrêté ! il n'y avait que de la théorie, pas de vie. Il fallait que j'essaie de construire mon histoire. Finalement, j'ai eu le temps et... la sensation de ratage est là. Mais je me rattache aux gens présents, je les aime tant de m'accorder une affection, un geste. Je les emporte partout avec moi, je leur parle si souvent dans leur absence. Les livres n'ont pas su m'apporter tout ça. Je garde cependant les titres, pour quand je serais grande... (si peur d'avoir grandi malgré moi et de n'avoir jamais rien été d'important, alors seule je m'efface, le plus souvent je disparais, il y aura moins de douleur dans l'absence et l'oubli)Toujours aussi positive... n'est-ce pas ? Mais dieu que c'est bon de ne pas être oublié !!!! mais arrête de me donner des claques, rien d'extraordinaire pour toi, mais pour moi c'était si vivant, ============================
« Poète, prête moi ton luth et me donne un baiser ... »
Des idées, des réflexions et des questionnements sont déjà en chantier :
Un questionnement préalable. S'autoriser à vouloir fonder une groupe au sein de l'AFSCET c'est peut-être d'abord se poser un style de question : « quelle préoccupation pour notre temps ? »
Ceci renvoie, aujourd'hui, au souci premier de l'activité au sens large.
Q 'elle soit vécue ou recherchée, l'activité apparaît comme le moyen de
lutte contre une certaine angoisse de notre temps. On ne considère pas
cette angoisse comme anormale mais plutôt mis exagérément en exergue par
les discours ambiants.
C'est donc tout naturellement que l'on cherche, en particulier, à écouter
les autres (sans le dire) dans l'espoir réconfortant qu'eux aussi sont aux
prises avec les mêmes difficultés. Il ne semble pas que l'AFSCET, par ses aspirations et ses fins, soit très bien placé pour « aider » dans l'accomplissement de ces activités, si ce n'est que par des échanges très techniques, ponctuels et personnels. Alors comment, par la constitution d'un groupe au sein de l'AFSCET peut-on répondre à ces demandes déguisées ?.et pourquoi ne pas reconnaître que la faible fréquentation actuelle, même si l'on se réfugie derrière l'existence de petits noyaux de fidèles démontre qu'il faut délibérément révolutionner des pratiques Des voeux qui ne seraient pas pieux. La question obsessionnelle est bien : quelle demande ? A la variété immense des demandes il faut offrir la variété infinie de la découverte des autres, de ces hommes de notre temps qui parlent de leur pratique certes, mais dans leur contexte de vie, là où sont intimement noués la physique, la biologie et l'anthroposocial. Ce futur participant, que l'on espère, a été sensible à Tchernobyl, aux conflits mondiaux, aux manipulations génétiques, à l'évolution des moeurs qui a ébranlé ses convictions ou désespéré ses aspirations, au casse-tête de la santé, aux affres du chômage ... et il lui a fallu continuer à vivre son activité, c'est-à-dire continuer à rechercher à être reconnu par cette société, soutenu par cette soif de savoir et d'amour au sujet de laquelle il n'a guère l'occasion, et le lieu, de s'exprimer librement. On croit déjà entendre le : « et moi...et moi? ... » de Guy Béard.
Il faut donc retourner le problème en imaginant d'autres dispositions.
L'élitisme de nos conférenciers est nécessaire, mais si l'on veut bien
penser nos principes cela implique quelque part un contre-élitisme que i ne
peut se trouver que dans le hors lieu, le hors sujet, les « non-dit du
laisser dire ».! Si je me tourne, vers vous, Monsieur le Président, c'est qu'il me semble que le Conseil d'Administration a suffisamment débattu de l'importance d'élargir le « relationnel » de l'Afscet. Dans la mesure où la démarche est recevable, Je souhaiterais que vous puissiez officialiser l'acte premier en adressant un courrier à Eric ORMSBY. Je vous prie de croire, Monsier le Président, en l'assurance de mon dévouement. ============================ 1.- POURQUOI UNE TELLE INSISTANCE ?
Nous avons souvent « clamé », dans ce groupe Afscet-Café, notre souci
(pragmatique) de travailler sur « les problèmes de notre temps ».
Ceux que nous vivons, aujourd'hui, sont-ils plus aigus ?... Les citoyens
que nous sommes se sentent -ils , quelque part, impliqués ?.....
Comme l'évoque Amartya SEN (Prix Nobel d'économie 99) : « ...il est
difficile de croire que de vraies personnes pourraient être complètement
hors d'atteinte de la réflexion que suscite la question socratique
« Comment doit-on vivre? ». L'ébauche de réponse possible se trouve dans la possibilité, pour chacun, librement et à sa mesure, d'accéder à un surcroît de connaissances pour agir plus diversement. On a peut-être là une chance de dépasser cette combinatoire (un jeu de dés) dont les effets sont , aujourd'hui, pour le moins insatisfaisants. 2- QUE FAIRE ?
Nous allons commencer par apprendre, réapprendre, écouter et discuter de ce
THEME DE LA REGULATION. dans deux domaines incontournables : le DROIT et
l'ECONOMIE. 3.- VOS AMIS SONT LES BIENVENUS Les amis de nos amis sont nos amis ... bien sûr! Très amicalement à tous. Pierre. « Deux paradigmes de régulation, interne et externe. » Extrait du rapport sur l'enseignement des sciences économiques, de Jean-Paul FITOUSSI - Editions Fayard - 2 001. ============================
Rappelons que l'AFCET fédérait les sciences de l'automatisme et de
l'information. Elle rassemblait deux populations aux centres d'intérêts
distincts : d'un côté, les informaticiens et les chercheurs en informatique
et, de l'autre, les membres du comité Systémique, plus versés dans la
réflexion sur les paradigmes cognitifs et leurs applications. Elle a cessé
ses activités en juillet 1997.
Pierre Marchand, hiver 2001-2002 ; édition du 28 octobre 2002. |