le
mercredi 5 novembre 2014
de 19 heures 15 à 21 heures,
au Félix café - 40 Bd de Reuilly, à l'angle de la rue Taine et du boulevard
de Reuilly,
à 50 mètres de la Station Daumesnil (ligne 6 ou 8).
Pour le mois de novembre, nous avons eu le plaisir d'accueillir
Paula Kasparian.
Sujet de la soirée :
"La conscience, accomplissement du vivant ?
Aboutissement cosmique ?".
L'auteure : Paula Kasparian.
Docteur ès-Sciences-Economiques (Epistémologie et Histoire de la Pensée),
Docteur-ès-Lettres (Philosophie),
Présidente d'Artisans de Paix (www.artisans-de-paix.org),
Présidente du Séminaire Spécialisé de Recherche et
Formation AIDOP / Artisans de Paix :
Spiritualité de l'interreligieux pour la Paix.
Chargée du Suivi du Programme de Recherche et Formation numéro 4 d'AIDOP
(www.aidop.org):
Pardon, Réconciliation, Justice.
AIDOP est l' Agence Internationale Diplomatie et Opinion Publique fondée par
le Professeur Jean-Paul Durand, op, juriste. AIDOP est une mise en lien internationale
de réflexion éthique, non confessionnelle et sans attache
politique, attentive à des endémies susceptibles d'être liées
à des conflits armés.
Résumé d'auteur.
Une réinterprétation de l'œuvre de Jean Piaget,
père de la pensée systémique.
Nous poserons la question de la conscience à partir de l'œuvre de
Jean Piaget (1896-1980) considéré
comme le père de la pensée systémique.
La conscience y est enracinée dans l'expérience sensori-
motrice, où elle baigne dans un univers fluide, celui des cinq sens.
Elle accède à la conscience de soi
en même temps qu'à la conscience d'autrui, chez le petit d'homme,
lors du premier échange de
regards, qui se traduit par un échange de sourires avec la mère.
Peut se construire alors une
représentation mentale du monde corrélativement à
la représentation mentale du soi (le petit soi : le soi
psychique). Ce qui est premier dans cette construction, c'est la "perception"
à l'interface du "sujet"
et de l'"objet" en équilibrations continues.
Piaget conçoit ce procès de construction de la conscience
interdépendante du sujet et de l'objet avec les catégories du vivant :
"accommodation",
"équilibration", "abstraction réfléchissante".
Dans son œuvre majeure de 1950, l'Epistémologie génétique,
il parle d'Epistémologie génétique
restreinte où se conserve le face à face sujet / objet et d'Epistémologie
génétique généralisée où
pourraient s'expérimenter les hypothèses philosophiques sur la
Connaissance ou la Conscience en tant
que telle. Il ne peut pas en dire plus, sur le plan strictement scientifique
au sens moderne du terme des
Sciences objectales. Mais il pressent que l'Epistémologie Génétique
est le lieu de l'Expérience de la
Science de la Sagesse qu'est la Philosophie Première.
Ce qui me conduit à donner à son œuvre bien connue,
Sagesse et illusions de la philosophie, une
interprétation inhabituelle. Piaget se dé-convertit
(selon sa propre terminologie) des illusions de
philosophies et de théologies formalisées, closes sur elles-mêmes,
pour nous conduire vers une
possible expérience philosophale et théologale. Le sujet passe alors
d'une Pensée de la Genèse de la
connaissance sujet / objet à partir de l'expérience sensori-motrice
(Epistémologie génétique restreinte),
à une Expérience de la Genèse de la Connaissance dans le
Corps propre où disparaît le face à face
sujet / objet (Epistémologie Génétique Généralisée).
Ce passage est le sujet de ma seconde thèse de
doctorat, thèse de philosophie intitulée "Le Toucher de l'Esprit.
Connaissances révélées et
connaissances scientifiques". Ce "passage" qui caractérise l'expérience
philosophale, ouvre la
conscience sur un possible passage à une expérience ultime de
libération, voire à une expérience
théologale de Révélation, possibilité à
laquelle a été, est, sera confronté tout homme ou toute femme
au moment de la mort.
Bien amicalement
http://www.afscet.asso.fr/grpePM.html
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